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Un
homme vit dans le souvenir de sa femme morte et a amenagé,
dans sa maison, une chambre vouée au culte de son
épouse...
« En prenant
la mort pour sujet de représentation, Truffaut réussit
le tour de force d'exclure toute référence
métaphysique à son film pour s'en tenir à
la description fascinée et fascinante des rituels
sociaux et religieux qui l'entourent. Soutenu par une photographie
sépulcrale de Nestor Almendros et les accents lyriques
de Maurice Jaubert, Truffaut découvre un terrain
inconnu éclairé par des cierges au milieu
d'une chapelle désaffectée ; voilà
qui amène loin de l'image stéréotype
du cinéaste de l'adolescence et de la fraîcheur
des sentiments, et dévoile un auteur obsédé
par le fétichisme et la nécrophilie. La
Chambre verte s'inscrit par là même dans
une tradition particulière du cinéma français,
celle de l'Orphée de Cocteau. »
Émile Breton, Dictionnaire des films,
Microcosme/Seuil, 1990.
Réalisation : François
Truffaut
Scénario : François
Truffaut, Jean Gruault. D'après Henry James
Photo : Nestor Almendros
Montage : Martine Barraque-Curie
Musique : Maurice Jaubert
Costumes : Monique Dury
Décors : Jean-Pierre Kohut-Svelko
Interprètes : François
Truffaut, Nathalie Baye, Jean Dasté, Antoine Vitez,
Serge Rousseau, ...
Couleur / 94 mn. |
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